'ils cohabitent avec des abeilles, franchissent les portes de la boutique pour voir de leurs propres yeux ces très nombreuses petites bêtes. Très vite, ils comprennent l'importance de préserver l'espèce et son biotope et certains s'engagent dans le parrainage d'une ruche pour être acteurs de l'ensemble du processus. En devenant parrain, vous bénéficiez de moments privilégiés auprès de vos petites protégéescomme découvrir les différents types de ruches, où se cache la reine, comment reconnaître les mâles, l'extraction du miel, le conditionnement et la vente de la production pour laquelle vous profitez de tarifs préférentiels. Mais aussi et surtout vous partagez des instants magiques avec de véritables amoureux de ces petites bêtes volantes. Côté commerce, que se passe-t-il ? Aurore et Frédéric ne vendent pas uniquement du miel et des produits issus de l'agriculture apicole. Pour que le projet Label Ruche soit réellement global, ils sont aussi des fournisseurs de matériel professionnel et tout cela dans un espace intérieur de 150 m2 entièrement dédié au monde de l’abeille. Ruches Dadant, ruches Warré, nourrissement, cires et cadres, essaims, petit matériel, maturateurs, extracteurs, bacs à désoperculer, peintures spécifiques et plus encore vous sont proposés, de la vente à la location. Situation environnementale, où en est-on en Haute-Loire? Territoire encore préservé, la Haute-Loire est une très belle terre d'accueil pour nos amies ailées. Cependant, les abeilles sont un peu comme nous les humains, si on les déplace trop souvent, elles auront un temps d’adaptation durant lequel elles seront fragilisées et produiront moins. Les ruches du couple sont installées de Coubon au Pertuis et il constate qu'il n'y a pas grand intérêt à pratiquer une transhumance effrénée puisque, les abeilles produisent bien là où elles sont heureuses. "Le miel de sapin produit au Pertuis est d'une qualité incroyable, pourquoi prendre le risque de déménager nos abeilles?" Malgré l’environnement exceptionnel qu'offre notre région aux abeilles, il arrive parfois que des cas d'empoisonnement aux pesticides soient, chez certains apiculteurs "pro" ou pas, la cause de mortalité de leur cheptel. Mais ce n'est pas seulement ce qui peut expliquer la cause des 30% annuel (moyenne en France) de perte de nos colonies. L'activité humaine, avec la taille des haies, les tontes de pelouse, les cultures trop intensives, le manque de diversité de nourriture,