nous pouvons apercevoir la plaine de Saint-Julien-de-Chapteuil au loin, derrière les éoliennes et au regard de la hauteur que nous prenons, gageons que la vue sera superbe! Nous y voilà, à la sortie du bois, dans la partie plus rocailleuse, sa majesté Rocher Tourte nous inflige une claque émotionnelle de par sa beauté imposante. Nous étions prêts, les appareils photo étaient sur ON. Nous «mitraillons» ce caillou vertigineux de nos «iso et autres ouvertures de focales». La flore qui nous entoure ne manque pas d'interpeller nos objectifs. La bruyère en pleine floraison ajoute sa note de couleur pourpre et violacée au bleu du ciel et au gris du rocher. Les épilobes se transforment peu à peu en cheveux d'ange, mais résistent encore avec de belles couleurs roses. Un tableau de maître! En nous mettant à dos le Rocher Tourte, nous sommes éblouis par 180° de paysage époustouflant. Plein les «mirettes»! Nous immortalisons face à nous le Mézenc qui nous observe immobile et inébranlable. Il nous dit secrètement à quel point nous sommes de petits humains et nous demande implicitement de veiller sur notre Terre. À gauche, au loin, nous pouvons voir notre cher Lizieux; avec sa forme si caractéristique, nous ne pouvons pas le louper. Ce spectacle est à couper le souffle. Du sommet, cela doit encore être plus spectaculaire. Nous n'y sommes pas allés bien qu'il soit accessible via un circuit pédestre balisé. Nous avons préféré vous le réserver pour une randonnée accompagnée dans un prochain numéro. Verticalité et difficultés techniques au programme. Au pied de la paroi d'environ 35 mètres de hauteur, nous prenons acte des propositions techniques des voies aménagées. Sur les quatre sites d'escalade répertoriés autour du Mézenc, les niveaux de difficulté sont notés de 4A à 7C. Pour les pratiquants cela doit leur parler, mais pour nous, néophytes que nous sommes, ça ne nous dit pas grand-chose. Compte tenu des parois verticalement titanesques, nous avons laissé Georges choisir son parcours. Notre Mayennais s'équipe de son baudrier, de ses chaussons – et oui on escalade en chaussons – , de ses dégaines et autres mousquetons. Ludovic présent sur les lieux et ami de très longue date avec Georges, a déjà fait de l'escalade avec lui, alors c'est tout naturellement qu'il est "volontaire" désigné d'office pour assurer le grimpeur. Il se pare donc lui aussi du matériel nécessaire à cett