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ées, on peut dire qu’il est un véritable autochtone et une source sans failles de son historique. Du fait, il nous a longuement parlé de sa vie dans la région, à commencer par une mésaventure peu ordinaire quand il était encore en bas âge ; ses parents ont failli être assassinés ! Cette partie de son histoire l’a rendu fragile et a fait qu’il est resté près de ses parents sans jamais quitter le hameau. Depuis l’âge de 15 ans et pendant plusieurs années au rythme de 15 à 18 heures par jour, il travaillait à la ferme avec son père qui élevait quelques vaches, et une petite dizaine de porcs. Ils fabriquaient ensemble du beurre et revendaient le lait et la viande des cochons. Aujourd’hui, il ne reste plus grand-chose de ces activités agricoles, uniquement un voisin qui s’occupe encore, par habitude, de 4 ou 5 bêtes à cornes et qui pourrait bien s’en passer puisque lui aussi est en retraite. Il nous a aussi parlé de ses impressions sur le réchauffement climatique. D’après lui, il y a beaucoup moins de neige qu’autrefois. Il se souvient d’un hiver en 1956-1957 durant lequel les chutes de neige avaient commencé aux alentours du 15 octobre et sans discontinuer n’avaient fini de tomber qu’au 15 avril suivant. Il en était tellement tombé que le rez-de-chaussée de la maison était sous le niveau de la neige. Il fallait passer par les chambres du premier étage pour pouvoir sortir de la maison. Pour les agriculteurs ce fût un véritable désastre, l’herbe n’a pas pu pousser à temps, impossible pour eux de nourrir correctement leurs bêtes. Le foin et la paille étaient approvisionnés par quelques agriculteurs qui remontaient en camion depuis la Drôme voisine. À cette époque, la vie des agriculteurs était pénible. L’ensemble des travaux de la ferme se faisait manuellement et peu d’entre eux avaient les moyens de commencer à mécaniser leur ferme. Cet hiver-là a rajouté à leur peine des difficultés qui ont laissé des traces dans la mémoire de chacun. Sami pense aujourd’hui, qu’en effet le réchauffement climatique est visible en Haute-Loire rien que par la différence de quantité de neige qu’il peut observer de sa fenêtre chaque hiver. Quant à sa qualité de vie, en Haute-Loire, il ne la changerait pour rien au monde. Aucune envie d’aller ailleurs et pour cause ; il est parfaitement convaincu que ce que l’on ressent dans la région n’est que du bonheur et du bien-être. Entre qualité de l’air, respect du patrimoine et de son histo

avril 2023

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