rits très précisément l’oppidum et la bataille de Gergovie. Une quarantaine de détails géographiques y sont apposés et peu d’entre eux se retrouvent sur la colline clermontoise de Merdogne. Cela a donc "ouvert la chasse" pour les passionnés d’Histoire tels que Baptiste. Des découvertes très importantes sur les oppida voisins du site officiel ont décrédibilisé l’hypothèse Siméoni. Les oppida précédemment cités sont tous situés autour de Clermont-Ferrand sur le fleuve "LIGER" (Allier) alors que César était à Decize (Nièvre) avec dix légions, à cinquante kilomètres de la confluence Loire-Allier. Il dit alors remonter "LE LAUER" (la Loire) pour rejoindre Gergovie, ce qui stratégiquement ne semble pas le plus vraisemblable. Au fil des siècles, les cartographes ont reporté les mêmes informations, aujourd’hui on dirait copier-coller, en s’efforçant uniquement d’améliorer le rendu de leur carte, mais ont-ils seulement vérifié lesdites informations ? Rien n’est moins sûr, nous dit Baptiste. Depuis Siméoni et son "mauvais" choix de modification d'appellation, bon nombre d’historiens ont tour à tour démontré que les tenants et les aboutissants de cette bataille n'ont probablement pas pu se jouer en périphérie de Clermont-Ferrand. Mais les dirigeants politiques, notamment Napoléon III qui souhaitait un héros laïc et français pour motiver ses troupes, ont pour leur part et de tout temps affirmé le contraire pour des raisons que tout le monde peut imaginer. Du monde pour guerroyer. Sur l'arête de l’oppidum, nous observons les détails géologiques et géographiques donnés par notre archéologue amateur, mais néanmoins passionnant. L'engouement de notre interlocuteur est tel que nous nous essayons à imaginer les Arvernes et les Romains se préparer à une ardente et rageuse bataille en cette année 52 av. J.-C. César avait poursuivi Vercingétorix jusqu’en Auvergne avec pas moins de six légions. Sachant qu’une légion est composée de 6 000 hommes, calcul fait, 36 000 légionnaires aguerris étaient donc présents à l'appel. Sans compter les hommes d’infrastructure et les renforts Éduens4. L’ensemble représentait un total de 45 000 hommes, de quoi remplir le "chaudron" de Geoffroy-Guichard vous dirait un Stéphanois. Mais côté gaulois, il en fallait bien autant pour affronter cet ennemi juré de la Gaule. Dans cet espace entre le
avril 2023
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