t la ville de Saint-Maurice-de-Lignon a pu être témoin de la défaite cuisante de César contre Vercingétorix lors de cette mythique bataille en -52 av. JC. Du point de vue des écrits. Nous voici au nord de l’oppidum2 Arverne sur les hauteurs et contreforts de Saint-Maurice. Face à nous, la carrière surplombant la ville de Pont-de-Lignon et à ses pieds, encaissé, le "petit camp" de Jules César. Selon les études géographiques et historiques de Strabon, il est précisé que Gergovie est située sur une montagne élevée, entourée de deux rivières, circulant entre plusieurs autres montagnes. D'ici, le point observé se trouve effectivement sur des hauteurs dominantes et autour de nous, la Loire et le Lignon sillonnent entre les montagnes. Rien qu'avec ces premières informations, Baptiste nous indique qu’il est improbable de situer Gergovie sur une plaine comme il est dit dans les livres depuis des centaines d’années. Rappelons que Gergovie est une hypothèse elle-même et que sa pseudogéolocalisation remonte au XVIe S., lorsque l’ingénieur Siméoni3 est recruté par l’évêque de Clermont, Guillaume Duprat pour un projet d’alimentation en eau de la ville. Durant cette mission au sud de Clermont-Ferrand, nous sommes donc en Auvergne, Siméoni découvre au pied d’une colline, dans le village de Merdogne, une ferme appelée "Girgia". Il prend alors l'initiative de rebaptiser les lieux "Gergovie". C’est à partir de cette description de Siméoni que l’on redécouvre, en 1560 pour la première fois, le nom de Gergovie, oppidum disparu depuis 1600 ans. Disparu, car les Romains avaient pour mauvaise habitude de rayer de la mémoire collective, et ce, de toutes les manières possibles, les villes refusant de se soumettre à l’autorité romaine. Souvent, elles étaient rasées et déclarées "SACER" ; une maudite condamnation et une réprobation sévère. Ceci explique donc comment Gergovie a pu disparaître aussi longtemps des radars. Cenabum, Avaricum, Alesia, Uxellodunum et de nombreux autres oppida ont subi la même réprobation et, comme pour Gergovie, elles ne constituent que des hypothèses de localisation. César est très explicite. Dans la "Guerre des Gaules" écrit par César, sont décrits très précisément l’oppidum et la bataille de Gergovie. Une quarantaine de détails géographiques y sont apposés et peu d’entre eux se retrouvent sur la colline clermontoise de Merdogne. Cel

avril 2023

DÉCOUVERTES
histoire gallo-romaine

Histoires Arvernes et oppida révélés

Gergovie - Romains - Vercongétorix - César - Saint Maurice de Lignon 43200 - Guerre des Gaules - Strabon  - Histoires Arvernes - Haute-Loire d'autrefois - Histoire de la Haute-Loire - Haute-Loire - Auvergne - Myhauteloire - auvergnerhonealpes - regionauvergne - auvergnelife - région Haute-Loire - 43

Baptiste Granjon nous dévoile une hypothèse réaliste du véritable emplacement de Gergovie à Saint-Maurice-de-Lignon.

Après de longues années de recherches personnelles, selon les écrits de la guerre des Gaules par César lui-même ainsi que ceux de Strabon1, Baptiste vous dévoile dans ce numéro d’Altilimag, son hypothèse et sa théorie sur le véritable emplacement de Gergovie. Entre réalités techniques, géographiques et découvertes archéologiques, il nous démontre comment la ville de Saint-Maurice-de-Lignon a pu être témoin de la défaite cuisante de César contre Vercingétorix lors de cette mythique bataille en -52 av. JC.
 
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Du point de vue des écrits.

Nous voici au nord de l’oppidum2 Arverne sur les hauteurs et contreforts de Saint-Maurice. Face à nous, la carrière surplombant la ville de Pont-de-Lignon et à ses pieds, encaissé, le "petit camp" de Jules César. Selon les études géographiques et historiques de Strabon, il est précisé que Gergovie est située sur une montagne élevée, entourée de deux rivières, circulant entre plusieurs autres montagnes. D'ici, le point observé se trouve effectivement sur des hauteurs dominantes et autour de nous, la Loire et le Lignon sillonnent entre les montagnes. Rien qu'avec ces premières informations, Baptiste nous indique qu’il est improbable de situer Gergovie sur une plaine comme il est dit dans les livres depuis des centaines d’années.
Rappelons que Gergovie est une hypothèse elle-même et que sa pseudogéolocalisation remonte au XVIe S., lorsque l’ingénieur Siméoni3 est recruté par l’évêque de Clermont, Guillaume Duprat pour un projet d’alimentation en eau de la ville. Durant cette mission au sud de Clermont-Ferrand, nous sommes donc en Auvergne, Siméoni découvre au pied d’une colline, dans le village de Merdogne, une ferme appelée "Girgia". Il prend alors l'initiative de rebaptiser les lieux "Gergovie".

C’est à partir de cette description de Siméoni que l’on redécouvre, en 1560 pour la première fois, le nom de Gergovie, oppidum disparu depuis 1600 ans. Disparu, car les Romains avaient pour mauvaise habitude de rayer de la mémoire collective, et ce, de toutes les manières possibles, les villes refusant de se soumettre à l’autorité romaine. Souvent, elles étaient rasées et déclarées "SACER" ; une maudite condamnation et une réprobation sévère. Ceci explique donc comment Gergovie a pu disparaître aussi longtemps des radars. Cenabum, Avaricum, Alesia, Uxellodunum et de nombreux autres oppida ont subi la même réprobation et, comme pour Gergovie, elles ne constituent que des hypothèses de localisation.
 

César est très explicite.

Dans la "Guerre des Gaules" écrit par César, sont décrits très précisément l’oppidum et la bataille de Gergovie. Une quarantaine de détails géographiques y sont apposés et peu d’entre eux se retrouvent sur la colline clermontoise de Merdogne. Cela a donc "ouvert la chasse" pour les passionnés d’Histoire tels que Baptiste. Des découvertes très importantes sur les oppida voisins du site officiel ont décrédibilisé l’hypothèse Siméoni. Les oppida précédemment cités sont tous situés autour de Clermont-Ferrand sur le fleuve "LIGER" (Allier) alors que César était à Decize (Nièvre) avec dix légions, à cinquante kilomètres de la confluence Loire-Allier. Il dit alors remonter "LE LAUER" (la Loire) pour rejoindre Gergovie, ce qui stratégiquement ne semble pas le plus vraisemblable.

Au fil des siècles, les cartographes ont reporté les mêmes informations, aujourd’hui on dirait copier-coller, en s’efforçant uniquement d’améliorer le rendu de leur carte, mais ont-ils seulement vérifié lesdites informations ? Rien n’est moins sûr, nous dit Baptiste.

Depuis Siméoni et son "mauvais" choix de modification d'appellation, bon nombre d’historiens ont tour à tour démontré que les tenants et les aboutissants de cette bataille n'ont probablement pas pu se jouer en périphérie de Clermont-Ferrand. Mais les dirigeants politiques, notamment Napoléon III qui souhaitait un héros laïc et français pour motiver ses troupes, ont pour leur part et de tout temps affirmé le contraire pour des raisons que tout le monde peut imaginer.
 

Du monde pour guerroyer.

Sur l'arête de l’oppidum, nous observons les détails géologiques et géographiques donnés par notre archéologue amateur, mais néanmoins passionnant. L'engouement de notre interlocuteur est tel que nous nous essayons à imaginer les Arvernes et les Romains se préparer à une ardente et rageuse bataille en cette année 52 av. J.-C.

César avait poursuivi Vercingétorix jusqu’en Auvergne avec pas moins de six légions. Sachant qu’une légion est composée de 6 000 hommes, calcul fait, 36 000 légionnaires aguerris étaient donc présents à l'appel. Sans compter les hommes d’infrastructure et les renforts Éduens4. L’ensemble représentait un total de 45 000 hommes, de quoi remplir le "chaudron" de Geoffroy-Guichard vous dirait un Stéphanois. Mais côté gaulois, il en fallait bien autant pour affronter cet ennemi juré de la Gaule. Dans cet espace entre le "petit camp" et l’oppidum, séparé de 1 776 mètres (1 200 passus5) à vol d’oiseau, pas loin de 72 000 hommes allaient donc combattre férocement.

Les Gaulois vaincront à Gergovie, mais pour une gloire éphémère puisque quelques mois plus tard, durant le siège d’Alesia6, Vercingétorix sera finalement vaincu, déporté puis exécuté.
 

Revenons à la bataille de Gergovie.

Sur le plan stratégique, nous savons tous que les Romains étaient des maîtres en la matière. Mais à Gergovie il en fut autrement. Le grand camp de César, sur lequel était située la majorité de ses combattants, était relié au petit camp, où seules deux légions étaient postées, par un double fossé que le proconsul avait fait creuser par ses hommes et le renfort des Éduens. Ce fossé de douze pieds de large - environ 3,6 mètres - devait servir à faire passer les hommes d’un camp à l’autre sans être vus par l’ennemi et ainsi abrités des mauvaises surprises. Ces tranchées sont encore visibles et praticables sur le site de Saint-Maurice-de-Lignon et crédibilisent la démonstration de Baptiste puisqu’elles sont conformes aux descriptions très précises de César. Mais César rencontre un problème ; la hauteur du fossé étant trop limitée pour masquer sa stratégie aux défenseurs gaulois, il va lui falloir dissimuler les ornements des casques et des enseignes militaires avec du feuillage et autres artifices naturels. Un retard technique qui peut-être était déjà le signe d’un mauvais augure ? Le travail intense que cela a représenté techniquement et l’intendance romaine pour déployer une telle débauche d’énergie mettent en évidence l’improbabilité des cinq hypothèses des Gergovie Clermontoises.

En effet, il aurait été impossible pendant un mois de siège d’approvisionner en nourriture et fourrage des troupes romaines venant du Nord depuis Decize, car Vercingétorix aurait probablement fait brûler les récoltes entre cette ville et Clermont-Ferrand. En remontant "LE LAUER", Vercingétorix se contente de ne détruire que les ponts pour ne pas "se mettre à dos" les Éduens dont une partie finira par se rallier à la cause gauloise.
 

L’attaque est lancée.

Sur fond de trahison entre Éduens et César l’attaque se prépare.
 
Extrait de la Guerre des Gaules par Jules César : livre VII chapitre 44 :

Le Stratège, renseigné qu’une colline dégarnie de Gaulois pourrait lui offrir une hypothétique victoire, envoie vers la position, au milieu de la nuit, de nombreux escadrons. Il leur ordonne de se répandre de tous côtés en faisant du bruit. À l’aube, il fait sortir du camp un grand nombre de mulets chargés de bagages, les fait débâter et ordonne que les muletiers, coiffés de casques, prenant l’air et l’allure de cavaliers, fassent le tour par les collines. Il leur adjoint de vrais cavaliers qui doivent, pour donner le change, rayonner largement. Par un long détour, ils se concentreront tous au même point. Les gens de la ville apercevaient ces mouvements au loin, car de Gergovie la vue plongeait sur le camp, sans toutefois qu’il fût possible, à une telle distance, de se rendre compte exactement des choses.

César envoie par la même ligne de hauteurs une légion, et après qu’elle se soit un peu avancée, il l’établit dans un fond où des bois la cachent aux regards ennemis. L’inquiétude des Gaulois augmente et toutes leurs troupes sont acheminées sur ce point pour travailler aux retranchements. Quand il voit que le camp ennemi est vide, César fait passer ses soldats du grand camp dans le petit par petits groupes, en ayant soin que les ornements des casques soient recouverts et les enseignes cachées, afin de ne pas attirer l’attention des défenseurs de la ville. Il révèle ses intentions aux légats qu’il avait mis à la tête de chaque légion et leur recommande avant tout de contenir leurs troupes, de veiller à ce que l’ardeur au combat ou l’espoir du pillage ne les emportent pas trop loin. Il leur explique les difficultés qui viennent de l’inégalité des positions : seule une action prompte peut y remédier ; il s’agit d’une surprise, non d’une bataille en règle. Après quoi, il donne le signal de l’assaut et lance en même temps, sur la droite, par une autre montée, les Éduens.
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En plein corps à corps acharné et violent, les Éduens envoyés par César arrivent sur le champ de bataille, mais la confusion grotesque liée à l’armement et à l’apparence de ces renforts entraîne la retraite des Romains qui ne sera pas entendue par tous les soldats et qui in fine engagera de lourdes pertes humaines et la défaite de César.
 

Retour au XXIe siècle.

Baptiste nous convie à prendre position au petit camp afin de nous mettre dans la peau des Romains. En chemin, nous faisons une courte halte sur la fameuse colline dégarnie pour mieux appréhender cette farouche bataille. Puis nous descendons par la route de Cublaise pour atteindre le petit camp. Nous constatons en effet que la montée vers Gergovie est périlleuse voir presque impossible. On comprend en effet toute la complexité pour César de préparer une telle bataille.

Toute l’hypothèse de Baptiste reposant sur les textes de César et de Strabon, reste la propriété de l’inventeur. Nous ne vous avons traduit qu’une petite expression de son travail et nous vous invitons, si la guerre des Gaules vous passionne, à aller visiter son site internet qui est copieusement et intelligemment argumenté par de très nombreuses informations, des schémas, des comparatifs avec d’autres hypothèses ou encore d’extraits du livre de César. Une petite vidéo sur YouTube : "Gergovie à Saint-Maurice-de-Lignon" explique le déroulement de la bataille avec une lecture intégrale du texte de César.
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LEGENDES
1 / Strabon est un géographe et historien grec né à Amassée en Asie mineure en 60 av. J.-C. et mort autour de 20 apr. J.-C
2/ Le terme "oppidum", au pluriel oppida, est le nom donné par les historiens romains à un type d'habitat protohistorique fortifié que l'on trouve en Europe occidentale et centrale.
3 / Gabrielo Siméoni, né à Florence le 25 juillet 1509 et mort à Turin vers 1575, est un humaniste florentin de la Renaissance, écrivain de langue française, italienne et latine, poète, historien, militaire et astrologue. Il est le premier à déterminer le lieu de la bataille de Gergovie dans son livre Description de la Limagne d'Auvergne.
4 / Les Héduens ou Éduens étaient un peuple de la Gaule celtique. Les Héduens étaient établis dans les actuels départements français de la Nièvre, de la Saône-et-Loire, de la Côte-d'Or jusqu’au sud de la plaine du Forez.
5 / Dans la Rome antique, le pas, en latin passus, correspond à deux enjambées, soit environ 1,48 m. Donc 1 200 pas x 1,48 m = 1 776 m.
6 / Le siège d'Alesia est une bataille décisive de la fin de la Guerre des Gaules, qui voit la défaite d'une coalition de peuples gaulois menée par Vercingétorix face à l'armée romaine de Jules César. Elle se déroule entre les mois de juillet et de septembre 52 av. J.-C
(sources wikipédia)
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TOPOGRAPHIQUEMENT PARLANT

César parle d’un oppidum "très bien fortifié par la nature". Peut-on faire mieux qu’ici ?

> En haut et à gauche, les Gaulois, en bas le Lignon au Pont-de-l’Enceinte. Ce toponyme prend son sens militaire avec Gergovie à Saint-Maurice-de-Lignon.

> En haut à droite, les Romains. La descente au Lignon sera tout aussi rude que la montée sur l'oppidum.
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Non, ce n’est pas un menhir qui surveille Saint-Maurice-de-Lignon. C’est depuis ce point plus élevé que l’oppidum, que César voit et décrit ce qu’il s’y passe. S’il n’y avait pas eu un poste d’observation plus haut que la ville, César n’aurait pas pu voir que la cavalerie gauloise était tombée dans le piège de la diversion des
muletiers déguisés en cavaliers.
 
Un travail de fourmi a été effectué par Baptiste et nous sommes ravis d’avoir fait sa connaissance et pris part, à notre manière, à ses investigations.
Nous le remercions grandement pour cette présentation atypique.

 

Envie
d'hypothèse
gauloise ?

Retrouvez sur le site internet de Baptiste Granjon toutes ses recherches ainsi que les détails, techniques, géographiques et topographiques de la bataille de Gergovie et de son hypothétique emplacement dans notre région.

www.gergovieenvelay.fr/

45°14'10.2"N 4°07'58.2"E
45.236167, 4.132833

 

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