avons pas résisté à l’envie de visiter les lieux et vous rendre compte de nos impressions. Gris de près, mais blanc immaculé de loin. Blanc, c'est la première des impressions, car, depuis le Puy-en-Velay, si vous êtes sur les remparts ouest, vous ne voyez au loin que la statue de Saint Joseph, et croyez-nous, peu importe le temps qu'il fait au-dessus de nos têtes, elle se voit comme le nez au milieu de la figure. Une telle domination pousse inexorablement à en savoir plus. Que l'on soit pratiquant ou non, cette statue provoque l'attraction de nos pupilles. Ensuite, il y a l'aspect château-fort de la BasiliqueSaint-Joseph-de-Bon-Espoir, si intriguant que notre curiosité est piquée à vif. Sur place, nous prenons la mesure de l'immensité de l'ensemble. Tout simplement énorme! Pourtant, il ne s'agit pas d'un monument médiéval. Ce dernier a en effet été construit entre 1914 et 1918, à l'initiative du bienfaiteur Abbé Fontanille. Meurtrières, remparts à créneaux, tours à poivrière, rien ne manque à l'architecture féodale inspirée de cette drôle de Basilique. Mais surtout, elle rappelle à tous qu'ici, à Espaly, il y eut un château trônant sur le rocher jusqu'en 1591. Après la tragédie de 1590 liée aux guerres de religion, le château fut presque entièrement détruit. Les ruines de ce dernier, qui servit de résidence secondaire à plusieurs rois de France, dont Charles VII, ont été utilisées pour la construction de l'édifice actuel. Cette seconde impression passée, la découverte de l'intérieur est tout bonnement "bluffante"! Une tapisserie démesurée orne l'arrière de l'autel. Elle raconte la vie de Jésus et de Saint Joseph en six tableaux. Il s'agit d'une œuvre réalisée en 1966 par Zygmunt Dobrzycki, artiste polonais. On y découvre également un diorama* datant de la seconde moitié du XXᵉ siècle, représentant la vie de Saint Joseph en quinze scènes. Un bonheur pour les pèlerinsque l'on doit à Louis Gires. Les vitraux et autres peintures murales ne sont pas en reste et renforcent généreusement la magnificence de cette Basilique. Le plus surprenant reste à venir. On avait entendu parler de grottes dans lesquelles avait été aménagé un lieu de prière et de recueillement. Piqués par la mouche curiosité, nous ne tenons plus en place et nous dirigeons vers ces fameuses grottes. Comment vous dire? "La claque"