Richard, ancien ébéniste, met en formes son imagination fertile.
Parfois l'artisanat domine l'artiste. Richard Thorron ne se laisse pas dominer. Des mains impatientes guidées par une imagination insatiable le mènent à la réalisation de sculptures contemporaines. Entrons en immersion dans son univers atypique, mais non moins dompté.
Le Château de Volhac.
Comme promis, nous revoilà !
Nous avons donc rejoint Juliette à Coubon au château de Volhac. Ce dernier, peu visible du côté de la route principale traversant la ville, est bien dissimulé derrière une résidence pavillonnaire récente. Cela lui confère un côté mystérieux qui n’est pas pour nous déplaire.
Rassurez-vous, il est tout de même indiqué sur la D37 en venant de Brives-Charensac, peu après le rond-point avec en son centre un château miniature.
Au-dessus des remparts naturels, une Collégiale romane illumine un village médiéval atypique.
Déconfinés que nous sommes et des fourmis plein les jambes, nous avons quitté notre Vivarais-Lignon pour des contrées plus au nord, à la rencontre des contreforts du Livradois-Forez, frontière du Brivadois. Citadelle d'Auzon, nous voilà !
Découvertes médiévales et environnementales au Pont du Diable de Chalencon
Il existe parfois des lieux chargés d'histoires mais aussi de légendes à faire frémir les plus téméraires. La Haute-Loire regorge de ces petits villages et hameaux renommés. Nous avons décidé de vous guider sur une portion du PR 666 qui traverse le Pont du Diable et le village de Chalencon perché à 666 mètres d'altitude. Ça ne s'invente pas !
Il existe des sensibilités qui nous sont étrangères, souvent ressenties, mais rarement ostensibles.
C'est là que tout commence, l'émulsion se fait ici, en grande partie grâce au village et ses habitants. Vinciane Liners nous a ouvert ses portes à Saint-Privat-d'Allier. Elle décode pour nous la manière dont certaines sensibilités forestières se manifestent lorsqu'elle explore le magnétisme des rives du Rouchoux, ruisseau de son état, mais non moins tumultueux par son énergie débordante.
Des insectes peu ordinaires et pourtant si fragiles ; rencontre avec Label Ruche au Puy-en-Velay.
Tout le monde le sait ! Aujourd’hui plus que jamais nous devons sauver nos abeilles, il en va de notre bien-être et de notre avenir ! Chacun y va de sa veille personnelle, mais qui est en mesure d’apporter des solutions pérennes pour la préservation de nos petites bêtes ? Nous avons rencontré Aurore et Frédéric TREILLE, les créateurs de Label Ruche au Puy-en-Velay. Frédéric passionné de toujours par ces “petites bêtes qui piquent” passe à l’action. Si pour beaucoup il est un apiculteur comme les autres, il n’en met pas moins son énergie au profit de la préservation de cet insecte endémique. Mais nous sommes loin de sa vision des choses et du déploiement d’actions que lui et son épouse Aurore ont su mettre en place pour que tout un chacun puisse, lui aussi, venir en aide à cette indispensable créature volante.
Serrez vos plumes, Bruno déploie ses aigles.
Bruno Habauzit, comme un Gaulois, est tombé dedans quand il était petit ! Ébahi devant la beauté de ces oiseaux si particuliers et enivré par une première expérience à l’âge de 8 ans, il a su dès cet instant magique que la fauconnerie
serait le fil conducteur de sa vie. Il nous présente avec passion son amour pour les rapaces et ce qu’ils ont de si important à nous apprendre d’eux.
Si vous croyez connaître l'Histoire de la Seconde Guerre mondiale c'est que vous n'avez pas encore rencontré Monsieur Capelani !
À Frugières-le-Pin, tout près de Brioude et de Lavaudieu, il y a un homme, ou plutôt un personnage, que tous les passionnés d'histoire
devraient rencontrer sans plus tarder. Grâce à Nathan, nous avons pu rencontrer ce dernier et nous rendre au Musée de la Résistance Joseph Lhomenède. Son conservateur Monsieur Capelani, que nous remercions, nous a ouvert ses portes pour une visite privée.
Entre orgues basaltiques et esprit architectural démesuré, Saint Joseph rayonne sur Espaly.
Du nord-ouest, la ville d'Espaly-Saint-Marcel observe le Puy-en-Velay avec le soutien imposant de Saint Joseph, Patron des travailleurs. Ce géant blanc de pierres domine sans partage, du haut de ses 22,40 mètres, la ville d'Espaly et la vallée de la Borne. Cette statue de l'enfant Jésus et de son père adoptif, œuvre du Frère Jésuite André Besqueut, est en quelque sorte le pendant masculin de la statue de Notre-Dame de France lui faisant face, à l'est. Surplombant un sanctuaire aux différentes facettes et affichant fièrement son aura, nous n'avons pas résisté à l’envie de visiter les lieux et vous rendre compte de nos impressions.
Au sommet d'une passion, l'homme sublime une botanique revalorisée.
Bernard Bonnefoy nous fait vivre sa passion qui n'a d'égale que le bonheur qu'elle déploie pour nos papilles. Ce montagnard, enfant du pays du Mézenc, nous livre quelques secrets à propos du célèbre Fin Gras du même nom. Certains connaissent à minima cette succulente viande bovine portant fièrement l'AOP. Peut-être l'ont-ils
goûté dans l'assiette de l'une des nombreuses bonnes tables altiligériennes. Mais concrètement, savent-ils ce qui gravite autour de cette Appellation d'Origine Protégée ?
Le tourneur sur bois Dominique Rochet sublime les essences et ambiance la lumière.
Céaux d'Allègre, vous connaissez ?
Ou plus exactement Maméas Bas ?
C'est dans ce petit bourg que nous avons fait la rencontre la plus lumineuse de notre jeune existence rédactionnelle. Dominique, dans son atelier pas comme les autres, saisit la vie du bois et en exalte la lumière avec beaucoup de poésie.
Suc de Chapteuil
Ancienne cheminée volcanique, le suc de Chapteuil abrite les vestiges du siège administratif des seigneurs de Chapteuil qu'on appelait les Comtors du Velay. Ils étaient, au Moyen-âge, les Barons les plus puissants des contrées vellave et yssingelaise. Le suc surplombe la belle cité de Saint-Julien-de-Chapteuil ainsi que la vallée capitolienne.
À Saint-Julien-d'Ance la géologie joue des tours à elle-même.
Quand vous entendez parler de révolution géologique votre curiosité peut être prise à partie. C'est bien ce qui nous est arrivé quand Tim, fan d'Altilimag des premières heures, nous a raconté qu'à quelques petits kilomètres d'Yssingeaux (une trentaine pour être honnête) existe un site géologique hors du commun et surtout d'une beauté à couper le souffle. Il ne nous en aura pas fallu plus pour chausser nos crampons et nous rendre sur place voir ce que ces lieux ont de si magnifique à nous dévoiler.
Un coucher de soleil fort réchauffant en plein hiver altiligérien.
En cette période de confinement général, peut-être n'avez-vous pas encore remarqué la neige cette année. À l'heure à laquelle nous écrivons ce texte, elle n'est toujours pas apparue sur la Haute-Loire, mais nous ne sommes qu'au début de l'hiver. Que cela ne vous gâche pas le plaisir de découvrir ou de redécouvrir ce splendide lieu de méditation qu'est la Chapelle de Glavenas ainsi que son histoire datant du XIe siècle.
Parfois les chemins empruntés amènent à de surprenantes découvertes.
Notre ami Philippe, Conteur du Mézenc, nous avait appris lors de notre précédente rencontre (voir Altilimag 8 ou article ici) que le fils d’Haroun Tazieff vivait à Chaudeyrolles. Cette nouvelle est explosive dans nos têtes et nous renvoie immédiatement à nos références enfantines, du temps où devant nos camarades de classe élémentaire, nous exposions sur d’épais formats raisins notre travail de recherche à propos des volcans.
Aux confins de la Haute-Loire, à la sortie de Blesle, nous avons partagé un moment avec une drôle de Damoiselle.
À croire que tout est toujours le fruit d’une passion, notamment dans l’artisanat. La Haute-Loire est un pays connu pour ses nombreuses brasseries artisanales. Un territoire aux valeurs éclectiques et foisonnantes où s’entremêlent savoir-faire, prodigalité locale et émotion. Cet évident patrimoine nous a conduit jusqu'à la Brasserie de l’Alagnon où Thomas et Charlie nous ont appris comment ils arrangent leurs Damoiselles.
Clément vous invite un instant à découvrir son amour pour le cuir au travers de son univers.
Perché sur les hauteurs de la Loire à Saint-Pierre-Duchamp, il y a un petit terrain privé sur lequel notre nouvel ami Clément a posé pendant deux semaines son échoppe ambulante. C'est ici que son imagination fertile fait naître, de sa matière fétiche le cuir, des sacs, des ceintures,
des pochons, des bracelets et moult splendides confections.
D'ancien métier, il en est un que François-Christophe Januel exerce avec passion et talent.
La Haute-Loire possède un patrimoine très riche, mais il se peut que celui, dont nous allons vous parler, soit peu ou mal connu. L'architecture vernaculaire est souvent la preuve qu'ici se jouent des métiers mystérieux et pourtant visibles à chaque coin du département. Nous avons rencontré François-Christophe Januel et il nous a présenté son métier, celui de murailler.
Ce métier artisanal et artistique consiste à bâtir des ouvrages en pierres sèches. Ce qui signifie tout simplement qu'il n'y a aucun mortier pour lier les pierres entre elles.
Tout réside dans l'art de les choisir, de les positionner et de les caler.
Partons à la découverte de ce métier d'antan qui fait un retour en force dans le milieu de l'artisanat.
Cachée dans un havre de paix bucolique proche de Saint Jeures, Jacques a implanté depuis deux années sa distillerie pas comme les autres. Nous avions entendu parler d'un personnage qui allait élaborer un whisky altiligérien, alors bien entendu nous sommes allés à sa rencontre.
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Ce n'est pas tous les jours que nous sommes invités à visiter les dessous de La SLIP.
C'est vrai que le nom de cette joyeuse troupe est de prime abord confusant, mais il ne faudra pas vous laisser aller à l'euphorie d'un jeu de mots laid. Nous avons pu participer, le temps d'une soirée très expressive, aux retrouvailles post-confinement des membres de La Sympathique Ligue d'Improvisation Ponote – La SLIP. Croyez-nous, l'aventure a été si intense que larmes de joie et de rire étaient au rendez-vous.