Visite insolite dans les recoins inexplorés de la Basilique Saint-Julien de Brioude.
Avec l’accord et la participation du Père de Veyrac, nous nous sommes immiscés dans les coulisses de la Basilique Saint-Julien, dont il est le fervent gardien. Sans aucun doute, ce reportage restera l’une des aventures les plus excitantes que nous ayons eu l’occasion de vivre.
Le Château de Volhac.
Comme promis, nous revoilà !
Nous avons donc rejoint Juliette à Coubon au château de Volhac. Ce dernier, peu visible du côté de la route principale traversant la ville, est bien dissimulé derrière une résidence pavillonnaire récente. Cela lui confère un côté mystérieux qui n’est pas pour nous déplaire.
Rassurez-vous, il est tout de même indiqué sur la D37 en venant de Brives-Charensac, peu après le rond-point avec en son centre un château miniature.
Comme des crapauds sur des boîtes d'allumettes, partons à la découverte des Mob à Manu.
C'est à Chilhac, au restaurant L'Embuscade, lors de la livraison de votre magazine, que nous faisons la connaissance de Cathy. Le temps d'un bon café matinal et des présentations respectives, Cathy nous parle de Manu, son compagnon. Il loue des "mob", nous dit-elle. Comprenez ici des mobylettes.
Nous avions rencontré Fabien Dreyfus sur les marchés artisanaux de Haute-Loire, notamment celui de Tence et celui estival et nocturne de Saint Jeures. Sur son stand, aussi intrigant qu’attirant, l’artiste tourneur sur bois nous avait dépêché un sourire complice sur lequel nous n’avions plus qu’à appuyer notre frénétique curiosité.
Comme par évidence, le contact est pris et c’est à Montfaucon, chez lui, au calme, que nous avons rejoint le tourneur d’Anticbois pour ne pas le déranger sur ses lieux de vente. À cet instant nous découvrons un homme particulièrement singulier qui avec une sincérité verbale nous exprime sa façon de vivre le bois en tant qu’artisan.
Le conservateur du musée de la Résistance
Joseph Lhomenède nous invite de nouveau à
découvrir un "petit bout" de la seconde partie
de la collection de l'association du musée.
Comment ne pas craquer quand un trésor de guerre ne demande qu’à jouer la star devant nos objectifs ? Vous vous en doutiez depuis le numéro précédent d’Altilimag, nous sommes évidemment retournés sur place pour poursuivre cette aventure incroyable.
La grotte du Treuil
(de l'Ours pour certains autochtones !)
Dans les très verdoyantes gorges de Saint-Privat-d'Allier se cache une grotte aux multiples histoires locales. Les privatois et privatoises connaissent mieux que quiconque cet endroit magique offert par une nature luxuriante et généreuse. Les lieux étaient prisés durant l'enfance des plus anciens et encore maintenant, à en voir les traces que nous avons découvertes durant notre superbe randonnée. Bien-sûr, nous ne vous la montrerons pas, partez donc à la découverte de cette grotte.
Petite randonnée entre chaos géologique et la statue Notre-Dame-Des-Miséricordes.
Le joli petit village de Saint-Pierre-Eynac, perché sur les hauteurs de Saint-Julien-de-Chapteuil, offre plusieurs panoramas qui ne manquent pas d'intérêt pour les "mirettes" des grands comme des petits.
En effet, en faisant cette petite randonnée assez facile dans l'ensemble, vous aurez tout le loisirs de contempler d'un côté l'horizon jusqu'au Mont Mézenc et de l'autre le plateau du Dévès et ses nombreux vestiges de volcans stromboliens ainsi que la plaine du Puy-en-Velay.
Rudolf Harywald fait de sa volonté un soc d'acier et forge un sillon artisanal altiligérien.
Brut de trempe, C45, XC75, annuler les stress, traitement thermique, normalisation... D'emblée, le ton du bal de Rudolf est donné. Nous sommes à la fois à l'usine, en pleine science-fiction, au moyen-âge et dans les codes confidentiels d'un nouveau modèle automobile.
Le tourneur sur bois Dominique Rochet sublime les essences et ambiance la lumière.
Céaux d'Allègre, vous connaissez ?
Ou plus exactement Maméas Bas ?
C'est dans ce petit bourg que nous avons fait la rencontre la plus lumineuse de notre jeune existence rédactionnelle. Dominique, dans son atelier pas comme les autres, saisit la vie du bois et en exalte la lumière avec beaucoup de poésie.
Clément vous invite un instant à découvrir son amour pour le cuir au travers de son univers.
Perché sur les hauteurs de la Loire à Saint-Pierre-Duchamp, il y a un petit terrain privé sur lequel notre nouvel ami Clément a posé pendant deux semaines son échoppe ambulante. C'est ici que son imagination fertile fait naître, de sa matière fétiche le cuir, des sacs, des ceintures,
des pochons, des bracelets et moult splendides confections.
Trésor des Mercœur en lumière à Esplantas
Dans le Gévaudan, il n’y a pas que la bête sur qui l’on peut «conter».
De l’an 994 à l’an 1048, Saint Odilon de Mercœur s’illustre en tant qu’Abbé de Cluny en France, mais aussi dans toute l’Europe. Deux cents ans plus tard, au XIIIe siècle, un nouvel Odilon de Mercœur est à la tête de la seigneurie de Saugues. Ce très proche du Roi de France*, Baron de presque toute l’Auvergne devient évêque de Mende en 1247. Malgré ce statut enviable et la puissante famille qu’il représentait au travers des neuf baronnies en son pouvoir, il fit face à des contestations mettant sa légitimité à l’épreuve.
Cachée dans un havre de paix bucolique proche de Saint Jeures, Jacques a implanté depuis deux années sa distillerie pas comme les autres. Nous avions entendu parler d'un personnage qui allait élaborer un whisky altiligérien, alors bien entendu nous sommes allés à sa rencontre.
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Entre deux ruches, il peut y avoir un monde de différences.
Il y a quelques mois, nous vous parlions de nos amies les abeilles et de quelle manière l'homme intervenait dans la destruction de son milieu naturel, mais également dans sa préservation. En ces temps où le mot néonicotinoïdes est presque sur toutes les lèvres du monde apicole, mais pas seulement ; ceux qui vivent avec l'écologie en toile de fond y sont aussi très attentifs, nous avons souhaité aborder à nouveau ce sujet, sur son versant professionnel cette fois-ci.
Sortez les flotteurs, chaussez vos palmes, échauffez vos coudes, hydratez-vous,
désaltérez-vous en Haute-Loire.
On commence à entendre parler d'un été qui sera sec et chaud sur la plupart des régions de France. Nous nous sommes dits, que peut-être, vous aimeriez un reportage aquatique entre
cascades, plans d'eau, naissance d'un fleuve, rivières de Haute-Loire pour commencer à imaginer où vous irez vous rafraîchir pendant votre saison estivale.
Il existe des sensibilités qui nous sont étrangères, souvent ressenties, mais rarement ostensibles.
C'est là que tout commence, l'émulsion se fait ici, en grande partie grâce au village et ses habitants. Vinciane Liners nous a ouvert ses portes à Saint-Privat-d'Allier. Elle décode pour nous la manière dont certaines sensibilités forestières se manifestent lorsqu'elle explore le magnétisme des rives du Rouchoux, ruisseau de son état, mais non moins tumultueux par son énergie débordante.
Nous avons donné la parole à Sami, un altiligérien pure souche.
Dans un petit hameau du Mazet Saint Voy, perché au pied du Lizieux, nous avons rencontré Samuel dit “Sami”. Un homme passionné par l’Histoire de France qui a des ascendants depuis Henri IV en 1580. Il dispose même d’un cahier très complet rassemblant toute sa généalogie familiale. Mais il est surtout un homme qui aura vécu toute sa vie dans cette bourgade de Haute-Loire.
Une aventure de groupe extraordinaire proposée par Marie-Paule de Bas-en-Basset
Quand la possibilité de vivre une nouvelle aventure sonne à votre porte, il serait absurde de ne pas quitter ses charentaises. Marie-Paule, une grande amie d’Altilimag, tenait à nous faire découvrir une partie du patrimoine historique de son petit coin de paradis altiligérien. Nous ne nous sommes pas fait prier plus longtemps, nous avons chaussé nos crampons et suivi notre guide survitaminée sur les traces des mines de fer de Bas-en-Basset.
Aucun doute possible, la Haute-Loire a son inimitable génie
Vous le savez, chez Altilimag, nous ne croyons plus depuis longtemps aux hasardeuses rencontres. Le tissu artisanal local est d’une telle richesse que nous remercions tout particulièrement les passionnés que nous avons découverts et dont nous vous avons conté les talentueuses aventures.
Une fois de plus, nous avons été dirigés vers un artisan par la voix d'un autre. Il faut le croire, c'est là toute l'essence de la définition du mot entraide locale.
Sur les traces des mines de Langeac
L'histoire parfois tombe dans l'oubli. Seules quelques traces permettent d'imaginer ce qu'était à l'époque ce bassin houiller. Des quais de Langeac en passant par l'ancienne voie ferrée, partez à la rencontre d'une cheminée témoin du passé glorieux des mines de charbon et de fluorine.
Un voyage passion de fil en fil de fer
Nous voici à Raucoules dans le show room de Florence. Nous avions rencontré cette artiste à Tence lors d'un marché artisanal et nous avions été très intrigués par son talentueux travail du fil de fer. Dans son atelier qui est aussi le siège de sa microentreprise créée en 2021, s'affichent aux murs l'ampleur de son patient travail et ses nombreuses idées créatives. Diplômée des Beaux-Arts et technicienne hors pair dans la lingerie féminine c'est de ce savant mélange de savoirs et de son intense créativité qu'est née sa passion pour cet art atypique. Lors d'un concours artisanal dans le Puy-de-Dôme, Florence a décroché le 2e prix du public par le jury et a vendu son œuvre qui représentait le château du village où a eu lieu la compétition. Un encourageant envol pour continuer dans cette voie artisanale de reconversion.